Ils sont coiffeurs en végétal et racontent - Nathalie Blandin

Pouvez-vous nous présenter votre salon en quelques mots ?

J’ai acheté mon salon Coiff’Institut à Briare il y a maintenant 17 ans. C’est un salon que j’ai voulu à mon image : un cadre naturel, rustique mais moderne. J’ai refait toute la décoration avec des meubles de récup’, retapés par mes soins. L’équipe a beaucoup évolué, nous étions 2 jusqu’à la fin de l’année dernière et nous voici passées à 4 dont une apprentie.

Depuis quand et pourquoi avez-vous démarré la coloration végétale ?

J’ai démarré la coloration végétale après avoir passé mon diplôme en ADN couleurs et personnalité. Ce diplôme permet de comprendre comment la couleur influe sur la personnalité. Cela m’a permis de comprendre pourquoi certaines couleurs chimiques ne prenaient pas sur certaines clientes. Quand la couleur souhaitée est trop éloignée de la couleur de base, parfois le cheveu la refuse… C’est donc tout naturellement que j’ai passé le cap de la coloration végétale il y a 7 ans. Pour pouvoir proposer des colorations saines, proches de la vraie couleur de mes clientes.

Depuis quand travaillez-vous avec Couleurs Gaïa ?

J’ai commencé avec une autre marque de coloration végétale, mais les résultats notamment sur les blonds n’étaient pas probants. Je me suis donc tournée vers Couleurs Gaïa et ça a tout de suite collé. En 1 an et demi, nous avons opéré la transition, et aujourd’hui impossible de retourner en arrière. Qualité de produits, qualité de service, qualité relationnelle, j’ai tout de suite été guidée par Couleurs Gaïa.

Etes-vous contente de vous êtes mise au végétal ?

Le végétal a changé ma vie ! Tant au niveau professionnel que personnel. J’ai repensé toutes mes habitudes de consommation, je me suis vraiment tournée vers la nature. Je me suis également rendue compte que la chimie était nocive autant pour les clientes que pour nous coiffeuses.

Qu’est-ce que le passage au végétal a changé dans votre salon ?

Pleins de choses. En plus d’avoir remis ma vie en question, cela a aussi changé la vie de mes salariées. Finies les odeurs de chimie désagréables et les migraines à répétition. Nous sommes également passées au zéro-déchet et bien-sûr quand Couleurs Gaïa a sorti le vrac en salon de coiffure, nous avons sauté le pas !

Combien de clientes sont passées à la coloration végétale dans votre salon ?

La transition s’est faite petit à petit, au départ 50%, puis 75% et désormais 95% de nos clientes sont en coloration végétale. Et surtout la coloration végétale nous a permis d’attirer une nouvelle clientèle. Nous avons de plus en plus de demandes.

Vos clientes sont-elles contentes de la coloration végétale ?

Elles sont supers contentes ! Nos clientes se sont rendues compte qu’avec la coloration végétale, les cheveux tombaient beaucoup moins, qu’ils étaient plus souples, plus épais, avec plus de matière. En fait, elles ont retrouvé un cheveu qu’elles ne connaissaient plus, comme une seconde jeunesse. Au départ, nous craignions que le coût puisse être un frein. Au final pas du tout ! Aujourd’hui, ce sont même les clientes en végétal qui persuadent les clientes en chimie, nous n’avons plus besoin de faire de communication !

Qu’est ce qui a été le plus dur quand vous vous y êtes mise ?

Le plus dur au départ, ça a été de voir les clientes sortir sans avoir un aperçu du résultat final, puisque certaines colorations végétales demandent 24 à 48h d’oxydation pour obtenir la couleur finale. C’était très frustrant ! Pour nous, il a fallu accepter cela. Aujourd’hui ce n’est plus un problème, nous savons très bien que le résultat 48h après est magnifique ! Niveau organisation, nous n’avons eu aucun mal à nous habituer aux protocoles. Le plus compliqué peut-être fut de convaincre les clientes les plus récalcitrantes ! Mais avec les bons arguments, c’est chose faite.

Que recommanderiez-vous à un salon qui s’intéresse à la coloration végétale ?

Il faut foncer tête baissée. Il n’y a pas de prise de risque, ce n’est que du bonheur. C’est un bon moyen de trouver son équilibre professionnel, sans risques pour la santé. Je me suis lancée dans l’aventure du végétal à 50 ans. Beaucoup se sont dit que j’étais folle, si proche de la retraite ! Mais ce merveilleux chamboulement m’a permis un réel épanouissement professionnel. Aujourd’hui je regrette simplement de ne pas l’avoir fait plus tôt. Passer au végétal a été comme une bouffée d’oxygène qui m’a permis de redécouvrir mon métier avec passion et envie. Et c’est grâce à cette envie que j’ai réussi à emmener avec moi toute mon équipe.

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