Achat de cosmétiques en vrac : l’essentiel à savoir.

La vente en vrac a le vent en poupe. Aujourd’hui, plus de 900 magasins et épiceries vrac spécialisées un peu partout en France.

Acheter ses cosmétiques en vrac.

Presque tous les supermarchés et grandes surfaces disposent désormais d’un rayon vrac. Et d’autres types de magasins s’y mettent : parfumeries, brasseries locales, magasins de bricolage etc.

Avec l’essor de la vente en vrac, l’Union Européenne et la France cherchent à encadrer ce type de vente et à harmoniser les pratiques, afin de permettre le développement de ce mode de consommation responsable, tout en s’assurant que celui-ci se fait de manière sûre et juste pour le consommateur.

L’évolution du cadre réglementaire se fait notamment grâce au travail de l’association Réseau Vrac, qui fédère les initiatives vrac françaises, multiplie les actions pour développer la filière et participe à l’élaboration des réglementations.

 

Achats en vrac : réglementation spécifique.

Vrac : évolutions réglementaires récentes.

Alors que le vrac est une habitude ancestrale pratiquée durant des millénaires, ce mode de consommation a peu à peu disparu au cours du 20ème siècle.  Les réglementations autour de la fabrication et la vente de biens de consommation écrites après 1945 ont donc omis ce mode de consommation et ses spécificités, puisqu’il était devenu anecdotique en France.

D’où la nécessité pour le législateur actuel de repenser et de réécrire la réglementation, afin que la vente en vrac puisse s’inscrire dans un cadre légal, et qu’elle soit encadrée.

Depuis 2020, c’est chose faite en France, puisque le vrac a fait son entrée dans le Code de la Consommation, avec une définition officielle : « La vente en vrac se définit comme la vente au consommateur de produits présentés sans emballage, en quantité choisie par le consommateur, dans des contenants réemployables ou réutilisables ».

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En 2021 marquait aussi une nouvelle avancée pour la vente en vrac, avec la promulgation de la loi Climat et Résilience, issue des travaux de la Convention Citoyenne pour le Climat.

Dans cette loi, des objectifs chiffrés sont notamment fixés. Au 1er janvier 2030, les commerces dont la surface est supérieure ou égale à 400 m2 devront consacrer au moins 20% de leur surface de vente à des produits présentés sans emballage primaire, y compris la vente en vrac.

Le vrac va donc continuer à se développer, permettant ainsi de réduire le gaspillage et les déchets.

Réglementation la plus connue : Vrac alimentaire.

Quand on pense au vrac, c’est spontanément pour des denrées alimentaires : pâtes, farines, riz, vinaigre, bonbons, etc.

C’est normal, puisque le vrac de produits alimentaires est le plus développé, et que quand on se lance dans un mode de vie qui tend vers le zéro déchet, on commence en général par acheter de la nourriture en vrac.

Par voie de conséquence, les consommateurs ont tendance à penser que la réglementation vrac de tous les produits (alimentaires ou non) est la même que celle pour les produits alimentaires.

On peut aussi croire qu’il est « facile » d’acheter en vrac tous types de produits (mêmes au sein des produits alimentaires), alors que pour certains c’est plus complexe que d’autres.

A titre d’exemple, la vente en vrac de liquides, et notamment des huiles, est soumise à des règles plus strictes que celles d’autres produits.

Afin d’aider les consommateurs à mieux comprendre les possibilités, avantages et inconvénients de la vente en vrac, de nombreuses informations sont disponibles sur le net, par exemple sur consommervrac.com.

Réglementation vrac des autres types de produits.

Des produits très divers sont aujourd’hui proposés à la vente en vrac. Or, chaque type de produits est soumis à des réglementations européennes et nationales qui lui sont propres.

Pour les détergents, par exemple, il existe des contraintes spécifiques que l’on comprend aisément et permettant d’éviter des accidents. Par exemple, que les contenants ne ressemblent pas à des contenants alimentaires, que ces produits ne soient pas trop bas et à portée d’enfants dans les rayons, ou que seuls des flacons et emballages spécifiques soient utilisés, et qu’ils n’aient jamais servi pour d’autres types de produits (pour éviter toute réaction chimique avec des résidus d’ancien produit notamment).

Acheter ses cosmétiques en vrac : ce qu’il faut retenir.

Réglementation spécifique pour les cosmétiques.

Les cosmétiques (et notamment les produits bio pour cheveux) sont rapidement devenus des incontournables des rayons vrac. Pour bon nombre de Français soucieux de leur empreinte écologique et souhaitant réduire leurs déchets, acheter ses recharges de shampoing, savon, gel douche, huiles végétales, argile ou lotion démaquillante est devenu une habitude.

Une réglementation cosmétique propre au vrac a donc été développée pour encadrer et harmoniser les pratiques. Celle-ci a bien-sûr était pensée en accord avec la réglementation européenne sur les produits cosmétiques, et répond à toutes ses obligations. Ce qui implique que la vente en vrac de cosmétiques ait quelques spécificités, par rapport à la vente d’autres produits sans emballage.

Particularités de la vente en vrac de cosmétiques.

La réglementation cosmétique encadrant la vente en vrac répond à 3 impératifs essentiels.

L’hygiène, afin de s’assurer qu’à toutes les étapes de vente et d’utilisation des produits et de leurs contenants, les risques sanitaires soient minimes. Ceci implique des protocoles spécifiques et précis, pour le nettoyage des contenants par exemple.

La traçabilité, qui permet au consommateur et au fabricant de comprendre l’origine d’un défaut de fabrication, et de situer l’ampleur du problème, le cas échéant.

Différences entre produits cosmétiques dits « naturels » et certifiés bio. Découvrir

Différences avec le vrac de produits alimentaires.

A titre d’exemple, voici quelques différences entre l’achat en vrac de produits alimentaires et de produits cosmétiques.

  • Pour les cosmétiques, seuls un nombre restreint de matériaux et de contenants peuvent être utilisés. Ceux-ci ont fait l’objet de tests préalables par le fabricant de cosmétiques, afin de s’assurer qu’ils sont adaptés à la recharge ou la vente en vrac, et notamment au réemploi des contenants.
  • Le consommateur doit toujours recevoir une étiquette produit lors de la vente. Celle-ci regroupe des informations essentielles : non du produit, composition, précautions d’emplois, nom du fabricant etc.
  • Lors de chaque vente, le numéro de lot et la DDM (Date de Durabilité Minimale) sont transmis à tout acheteur de cosmétiques en vrac.

Étant donné la complexité et les spécificités de l’achat vrac de shampoings bio, gels douches, après-shampoings et autres lotions capillaires, dans la plupart des cas le consommateur se sert sous assistance, voir est directement servi par le personnel des magasins, qui est lui-même formé à ce type de vente.

  • Les consommateurs doivent avoir à disposition les protocoles de nettoyage des contenants cosmétiques.
  • Parmi les coiffeurs partenaires Couleurs Gaïa, plus de 250 proposent la vente en vrac de shampoings bio, après-shampoing, brume démêlante et colorations végétales.

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